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19 June 2023

La voiture électrique nécessaire mais pas suffisante

Pour une mobilité décarbonée

Avec près de 25% de ses émissions de CO2 liées à la combustion des énergies fossiles en 2019 selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le secteur des transports est le deuxième secteur le plus émetteur derrière celui de la production d’électricité.

Au sein de ce secteur, l’automobile représente 11% des émissions de CO2 au niveau mondial.

Développée par Carbon4 Finance, la méthodologie Carbon Impact Analytics (CIA) permet de créer un ordre de mérite et ainsi comparer l’impact  des entreprises.

Cette évaluation portant sur une trentaine de sociétés automobiles, constructeurs et équipementiers représentant 83% des véhicules vendus dans le monde, s’appuie sur trois notes, avec une pondération pour le secteur automobile comme suit :

  • 25% pour la performance passée
  • 40% pour la performance présente
  • 35% pour la performance future

Dans le monde, le passage à un parc automobile majoritairement électrique permettrait, en théorie, de baisser les émissions de GES du secteur. Mais en pratique, l’énergie stockée dans les batteries peut être issue de sources fossiles comme le charbon, le pétrole ou le gaz, fortement carbonées. Dépendant du mix énergétique du pays dont il est question, le tout-électrique ne représente donc pas toujours la solution optimale.
 

Pour que les voitures électriques soient une solution pour la transition climatique, il faut à la fois les produire pour qu’elles soient efficaces (en terme de kWh/km), c’est-à-dire limiter leur taille et leur poids, tout en décarbonant l’électricité nécessaire à leur utilisation.

Paul-Simon Glade, analyste sénior chez Carbon4 Finance, répond aux questions des journalistes des Échos - Investir sur la décarbonation du secteur de l’automobile.

L'interview


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